LIKE CHEECH AND CHONG.

Je suis né dans le village de nimbin, nsw, australie, un spot célèbre pour deux raison, sa  weed et son skatepark, autant dire que j'étais conditionné dès le début à finir ma vie comme glandeur sur canapé, une profession que j'exerce avec brio depuis mon expulsion définitive du système scolaire après une bonne dizaine d'années d'échecs reluisants. J'avais 16 ans. J'ai pas vraiment grandis depuis.
Ma vire se résume en quatre mots : skate, weed, baise, potes. Dans cet ordre-là. Le reste ? rien à branler. non pas que j'me branle souvent hein. Enfin ça m'arrive pour sure, mais sérieusement quel mec ne se branle pas ? celui qui t'diras le contraire n'est qu'un putain d'menteur, ou un robo conditionné.
J'ai été élevé dans cette espèce de bulle bloquée dans les 70s, j'ai appris à vivre avec le soleil, suivre mes envies, écouter la voix de la fainéantise. Une journée parfaite se déroule entre le skatepark et mon pieu, si possible accompagné. j'ai dépensé assez d'énergie dans les années passées pour m'autoriser une vie lente et sans ennuis, plongé dans la douceur de la nonchalance. Parce qu'il y a quelques années, j'ai couru toutes les compet'. Ouai c'est pour ça que mon nom te disais quelque chose, tu te rappelle maintenant ? Mais la vie de pro, les podiums et les imprésarios, c'est pas fait pour moi. Le stress m'aurait bouffé les nerfs si j'étais resté là-dedans tu sais, alors j'ai mis les voiles, y a quatre ans j'me suis barré. depuis deux ans je reviens parfois, ,une compet' par-ci, une démo par-là, histoire de refluer les caisses, de financer ma vie de plaisirs infinis.
Je n'ai jamais prétendu être intelligent. j'ai très vite compris que dans la vie, un cerveau n'attirait que la tristesse et les ennuis, alors je me suis toujours appliqué à conserver mon incapacité à philosopher.
je tombe amoureux. souvent. très souvent. trop souvent. trop facilement aussi, il suffit d'un joli sourire, d'une odeur sucré, et je suis accroché. j'aime les femmes et leur douceur, j'aime toutes les femmes, parce qu'il serait trop difficile de choisir. Pourtant je les aimes tu sais. Je les aime passionnément, pour un court moment. Le temps d'un instant. Aimer pour la vie ça n'existe que dans les contes de fées, dans la vrais vie on aime pour la nuit.
J'ai toujours eu un problème de jeux. J'ai cette espèce de fierté, ou d’addiction, ou de je  sais pas quoi qui me pousse à jouer, à parier, quel que soit l'enjeu, le jeu, le sujet. j'aime jouer, j'peux juste pas m'en, passer.