my face above the water

mag joy, margaret joly de son vrai nom, ou l’amour des vagues et l’amour du risque. mag, elle est l’opposée de sa sœur, de sa jumelle, de sa cadette. mag, c’est le plaisir à la sensation du soleil chaud, du sel marin et du sable fin qui lui collent à la peau. mag, elle préfère de loin tout ça au froid paralysant des neiges aveuglantes de lumière. en véritable poisson dans l’eau, une parfaite créature marine voilà ce qu’elle est la gosse, un petit poisson d’apparence fragile mais incroyablement agile pourtant. mag, elle vit d’eau, elle en boit – elle en ferait même tous ses repas s’il lui était possible d’en faire de la sorte. c’est un peu pour ça, aussi, qu’elle est tellement loin mag. elle est tellement loin la gamine, loin d’elle-même et de ses racines, mais tellement loin de sa moitié surtout – de cette autre part d’elle-même dont elle est si différente. de cet être à la fois modeste, posée et tout aussi réfléchie qu’elle est elle-même hyperactive, délurée et impulsive. et c’est tout un monde qui semble laisser sa place à la grandeur et la profondeur de surface des océans.

mag, elle vit sa vie à cent à l’heure parce qu’elle sait bien que sa carrière sportive ne sera pas des plus longues, parce qu’elle est est comme ça, parce qu’elle savoure. mag, elle travaille actuellement sur un dessin original de tatouage personnalisé, elle aimerait y intégrer un hommage à la femme de sa vie – sa moitié, peut-être un peu pour se rassurer dans son absence. mag, elle est passionnée d’oiseaux depuis toute petite, si bien qu’elle collectionne tout un tas de livres d’images ornithologiques plus colorés et exotiques les uns que les autres. mag, elle était encore gamine lorsqu’elle a tâté ses premières vagues et elle en est immédiatement devenue accroc. mag, elle raffole de la bouffe de manière générale et de pizzas plus particulièrement. mag, elle est pas grosse, elle est pas franchement maigrichonne non plus, elle compte pas les calories, elle se laisse flotter et ça lui suffit.